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La préparation de l’eau saine dans les conditions de détresse

 

Dans les cas ou une personne se trouve dans des situations où aucune source d’eau saine n’est disponible, il est obligé de traiter l’eau, s‘il ne veut pas risquer des ennuis de santé.

Ces cas peuvent survenir pendant des voyages, des séjours dans les endroits inconnus, ou dans une localité où l’eau est d’une qualité mauvaise ou inconnue, également dans les cas des catastrophes naturelles ou industrielles. Dans la dernière décennie sont apparues des situations de concentration forcée d’un grand nombre de personnes dans un espace restreint, qui sont à l’origine d’épidémies, si une hygiène parfaite n’est pas assurée.

Dans tous ces cas, il est nécessaire de choisir un mode de traitement d’eau convenable.

 

Dans le cas optimal le résultat de traitement d’eau devrait être l’eau potable, qui convient aux prétentions généralement connues (micro biologiquement saine, composition chimique convenable et propriétés organoleptiques). En respectant les conditions d’utilisation universelles du système, les méthodes de traitement d’eau dans les conditions de détresse destinées à la préparation de l’eau potable sont relativement compliquées et du coup souvent du point de vue technique ou économique couramment inaccessible.

 

Pour ces raisons, le plus important pour la préparation de l’eau dans les conditions de détresse est la liquidation la plus parfaite possible de la contamination micro biologique et biologique (désinfection de l’eau). Ainsi le consommateur est protégé contre les conséquences de consommation de l’eau hygiéniquement malsaine.

 

En principe il est possible de diviser les méthodes de désinfection de l’eau dans trois groupes : faire bouillir l’eau, filtration de l’eau et le traitement chimique de l’eau, éventuellement une combinaison des deux derniers processus.

 

Faire bouillir l’eau  est le mode de désinfection le plus connu, le plus simple et très sur. Du point de vue technique la réalisation de cette méthode, surtout pour des grandes quantités, est rarement possible. Les plus importantes contraintes sont les besoins d’énergie pour bouillir, le temps nécessaire à l’ébullition et au refroidissement de l’eau.

 

La filtration est réalisée grâce aux filtres des matériaux différents (céramique, matière plastique, membranes), quand la porosité des matériaux de filtration est la plus décisive. Vu la taille des sortes des contaminants micro biologiques (par ex. Giardia (2-17mm); bactéries (max. 0,22 mm), virus (0,025-0,075 mm)) les fabricants des filtres sont dans une situation compliquée. Plus les pores sont petits, plus le rendement de séparation sur toute la gamme de contamination potentielle dans l’eau est élevé. En diminuant le diamètre du pore, la probabilité d’encrassement des filtres par des impuretés mécaniques dans l’eau augmente. Les spécialistes expriment des réserves par rapport aux filtres, concernant l’insuffisance des données sur des tests de rendement des différents filtres réalisés par des laboratoires, puis des inquiétudes des défauts mécaniques des filtres, qui permettent une pénétration non contrôlée de la contamination dans l’eau traitée et finalement également des risques de multiplication des bactéries sur le côté « propre » des filtres.

Il existe également d’autres méthodes de désinfection de l’eau (rayonnement UV, osmose réversible, ultrafiltration, membrane de micro et nano filtration et autre), qui ne sont pas pour des raisons technico-économiques convenable pour le traitement d’eau dans les conditions de détresse.

 

Le processus le plus rependu de la préparation de l’eau hygiéniquement saine est toujours la désinfection chimique de l’eau. Des compositions de chlore et d’iode, et autres préparations, moins répandues (peroxyde d’hydrogène, sel de l’acide p-sulfodichloramidobenzoique) sont souvent utilisées comme réactif de désinfection. Les compositions de l’argent et du cuivre ne peuvent pas être indiquées comme des désinfectants de l’eau, mais comme des produits qui oppriment la multiplication de la contamination bactériologique (bactériostatiques).

 

Pour la désinfection de l’eau avec de l’iode on utilise des tablettes et des dilutions contenants l’iode soit sous la forme de cristaux soit de teinture, ou tetraglycin hydroperiodide /Globaline/.

Il existe nombreuses préparations sous des noms commerciaux différents contenant un des produits cités ci-dessus. Mais les problèmes avec l’utilisation  d’iode existent.

Les fabricants avisent, que les produits avec de l’iode destinés au traitement d’eau ne devraient pas être utilisés par des personnes allergiques à l’iode, des femmes enceintes et des consommateurs avec des dysfonctions de la thyroïde.

 

Les spécialistes de la santé  ont calculé, que par rapport à l’apport journalier d’iode recommandé (env. entre 300 et 500 µg), la personne ayant consommée 4 litres d’eau traitée par les produits iodés reçoit une dose de 63 000 µg d’iode, ce qui peut causer certains ennuis au consommateur. Il n’est donc pas possible de recommander une désinfection de l’eau par ces préparations à moyen ou long terme.

Un problème organoleptique se produit pendant l’application de certains produits à la base d’iode, quand la couleur et le goût de l’eau traitée sont chargés. L’utilisation des réactifs de neutralisation des désavantages cités ci-dessus adoucit seulement.

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